MAISON DES ASSOCIATIONS

32, Rue Claude Debussy – 45120 Châlette-sur-Loing

Les symptômes

L’endométriose se manifeste de façons très variables selon les personnes. Certaines femmes vivent avec des douleurs invalidantes, d’autres sont asymptomatiques. Cette hétérogénéité rend souvent le diagnostic difficile et tardif. Voici les symptômes les plus fréquents :

Douleurs pelviennes chroniques

  • Présentes dans plus de 70 % des cas
  • Ressenties dans le bas-ventre, souvent d’un seul côté ou irradiant vers le dos

Peuvent être cycliques (liées au cycle menstruel) ou constantes

Symptômes vagues mais récurrents et impactant le moral.

Les symptômes de l’endométriose impactent la qualité de vie de celles qui en sont atteintes tant sur le plan personnelle, intime que sur leur vie professionnelle et sociale.

Important : Les symptômes ne reflètent pas toujours la gravité des lésions. Une femme peut souffrir énormément avec peu de lésions visibles, tandis qu’une autre peut avoir une forme étendue mais peu douloureuse.

Ce décalage entre douleurs ressenties et lésions constatées est l’une des grandes complexités de l’endométriose.

Une douleur qui empêche de vivre n’est jamais normale.
Si vous ou une proche souffrez de plusieurs de ces symptômes, en particulier s’ils sont cycliques et invalidants, n’hésitez pas à consulter un(e) professionnel(le) formé(e) à l’endométriose. Une prise en charge précoce peut faire toute la différence.

Un impact systémique : Des études montrent que l’endométriose n’est pas seulement une maladie locale, mais a des répercussions systémiques : fatigue chronique, douleurs neuropathiques, troubles digestifs ou urinaires, troubles de l’humeur, voire perturbations du microbiote intestinal et pelvien.

Signes d’alerte : douleurs résistantes aux médicaments.

Règles douloureuses (dysménorrhées)

  • Douleurs intenses et anormales dès le début des règles ou quelques jours avant
  • Résistantes aux antalgiques classiques
  • Souvent invalidantes au quotidien (absences scolaires ou professionnelles fréquentes)

Signes d’alerte : invalidité quotidienne, crises violentes.

Douleurs pendant les rapports sexuels (dyspareunie)

  • Douleurs profondes pendant ou après la pénétration
  • Provoquées par des lésions situées derrière l’utérus (ligaments utérosacrés, cul-de-sac de Douglas)
  • Impact important sur la vie intime et affective

Signe d’alerte : gêne fréquente ou perte de désir liée à la douleur.

Troubles digestifs

  • Ballonnements, diarrhées, constipation ou douleurs pendant la digestion
  • Parfois douleurs lors des selles (surtout pendant les règles)

Confusion fréquente avec le syndrome de l’intestin irritable

Signe d’alerte : s’aggrave pendant les règles.

Troubles urinaires

  • Douleurs ou brûlures en urinant, surtout pendant les règles
  • Sensation fréquente de vessie pleine ou d’envies pressantes
  • Sang dans les urines (rare, mais possible en cas d’atteinte vésicale)

Signe d’alerte : inconfort cyclique, suspicion d’infection sans cause.

Infertilité

  • Présente chez 30 à 50 % des femmes atteintes d’endométriose
  • Liée à des lésions sur les ovaires, une altération de la qualité ovocytaire, des adhérences, ou une inflammation pelvienne
  • Peut être le seul signe révélateur chez certaines femmes

Signe d’alerte : absence de grossesse au bout d’un an de tentatives.

Fatigue chronique

  • Inexplicable par le simple manque de sommeil
  • Associée à l’inflammation persistante, aux douleurs, et parfois à une mauvaise qualité de vie
  • Impact fort sur le moral et l’énergie au quotidien

Signe d’alerte : aggravée pendant ou après les règles.

Autres signes possibles

  • Douleurs lombaires, sciatiques pelviennes
  • Saignements entre les cycles ou après les rapports
  • Troubles de l’humeur, anxiété, isolement social

Tu as certains de ces symptômes,

tu t’interroges ?