MAISON DES ASSOCIATIONS

32, Rue Claude Debussy – 45120 Châlette-sur-Loing

L’adénomyose :
une maladie encore trop méconnue

L’adénomyose est une maladie gynécologique fréquente mais longtemps restée invisible, souvent confondue avec d’autres troubles menstruels. Elle est aujourd’hui mieux reconnue, notamment grâce aux progrès de l’imagerie, mais reste encore insuffisamment diagnostiquée. Bien qu’elle soit distincte de l’endométriose, l’adénomyose peut parfois coexister avec elle et provoquer des symptômes tout aussi invalidants.

Qu’est-ce que l’adénomyose ?

L’adénomyose correspond à la présence anormale de tissu endométrial (muqueuse utérine) à l’intérieur du muscle de l’utérus (myomètre). Autrement dit, des cellules qui devraient tapisser uniquement la cavité utérine s’infiltrent dans la paroi musculaire de l’utérus.

À chaque cycle menstruel, ce tissu suit les variations hormonales : il s’épaissit, saigne… mais dans un endroit inadapté. Cette inflammation chronique peut entraîner des douleurs, un épaississement de l’utérus et des règles très abondantes.

Il existe deux formes principales :

  • L’adénomyose focale, localisée sur une zone précise de l’utérus.
  • L’adénomyose diffuse, plus étendue, pouvant affecter l’ensemble de la paroi utérine.

Une maladie fréquente mais sous-diagnostiquée

L’adénomyose toucherait environ 1 femme sur 5 à 1 femme sur 3 en âge de procréer, mais elle est souvent confondue avec des fibromes, une endométriose, ou des troubles menstruels dits « fonctionnels ».

Pendant longtemps, elle n’était diagnostiquée qu’après une ablation de l’utérus (hystérectomie). Aujourd’hui, grâce aux progrès de l’IRM pelvienne et de l’échographie pelvienne spécialisée, elle peut être repérée de manière non invasive. Mais cela nécessite un œil expérimenté et des examens ciblés.

Les symptômes de l’adénomyose

Les symptômes varient selon les femmes. Certaines n’ont aucun signe, d’autres souffrent intensément.

Les manifestations les plus courantes sont :

  • Des règles très abondantes (ménorragies), parfois avec des caillots.
  • Des douleurs pelviennes chroniques, pendant ou en dehors des règles.
  • Des douleurs pendant les rapports sexuels (dyspareunie).
  • Une fatigue importante liée aux pertes de sang (anémie).
  • Des troubles digestifs ou urinaires (moins fréquents).
  • Parfois, des difficultés à tomber enceinte ou des fausses couches à répétition.

Les douleurs et les saignements peuvent augmenter avec le temps. Cette maladie peut donc être progressive et très invalidante au quotidien.

Quelles sont les causes de l’adénomyose ?

Les origines exactes de l’adénomyose restent mal comprises. Plusieurs facteurs semblent impliqués :

  • Des antécédents de chirurgie utérine (césarienne, curetage…).
  • Des grossesses multiples.
  • Une inflammation chronique de l’utérus.
  • Un déséquilibre hormonal (hypersensibilité à l’œstrogène).
  • Une prédisposition génétique.

Comme pour l’endométriose, l’hypothèse d’un terrain hormonal ou immunitaire sensible est également explorée. Mais il n’existe pas encore d’explication unique et consensuelle.

Comment est-elle diagnostiquée ?

Le diagnostic d’adénomyose repose sur :

  • Un entretien médical précis pour identifier les symptômes.
  • Une échographie pelvienne endovaginale, de préférence réalisée par un professionnel formé.
  • Une IRM pelvienne, particulièrement efficace pour évaluer l’étendue de la maladie.

Une évaluation conjointe avec des spécialistes de l’endométriose est parfois nécessaire, car les deux maladies peuvent coexister.

Quels sont les traitements disponibles ?

Il n’existe pas de traitement curatif définitif de l’adénomyose, mais plusieurs solutions peuvent soulager les symptômes :

Traitements médicaux :

  • Contraception hormonale en continu (pilule, stérilet hormonal, implant) pour bloquer les règles.
  • Analogues de la GnRH (en seconde intention), qui induisent une ménopause temporaire.
  • Antalgiques et anti-inflammatoires pour soulager les douleurs.
  • Acide tranexamique pour réduire les règles abondantes.

Traitements chirurgicaux :

  • Chirurgie conservatrice : dans certains cas rares, on peut retirer une lésion focale sans toucher l’utérus.
  • Embolisation (traitement plus fréquent pour les fibromes, parfois proposé).
  • Hystérectomie (ablation de l’utérus) : aujourd’hui réservée aux formes sévères, invalidantes, et après échec de toutes les autres options, en accord avec la patiente.

Soins de support :

Comme pour l’endométriose, il est possible de recourir à :

  • L’activité physique adaptée.
  • Le yoga, le shiatsu, la sophrologie ou l’hypnose.
  • Un suivi psychologique.
  • Un accompagnement diététique pour réduire l’inflammation.

L’adénomyose peut avoir un impact important sur la qualité de vie : douleurs, fatigue, anémie, difficulté à travailler ou à concevoir… Elle peut aussi être vécue dans le silence, car peu de personnes en parlent.

Il est donc essentiel que chaque femme atteinte soit écoutée, crue, accompagnée. L’association A.I.M.E. milite pour une meilleure reconnaissance de cette pathologie, une prise en charge globale, et un accès égalitaire à l’information et aux soins.

Qu’est-ce que l’adénomyose ?

L’adénomyose correspond à la présence anormale de tissu endométrial (muqueuse utérine) à l’intérieur du muscle de l’utérus (myomètre). Autrement dit, des cellules qui devraient tapisser uniquement la cavité utérine s’infiltrent dans la paroi musculaire de l’utérus.

À chaque cycle menstruel, ce tissu suit les variations hormonales : il s’épaissit, saigne… mais dans un endroit inadapté. Cette inflammation chronique peut entraîner des douleurs, un épaississement de l’utérus et des règles très abondantes.

Il existe deux formes principales :

  • L’adénomyose focale, localisée sur une zone précise de l’utérus.
  • L’adénomyose diffuse, plus étendue, pouvant affecter l’ensemble de la paroi utérine.

Une maladie fréquente mais sous-diagnostiquée

L’adénomyose toucherait environ 1 femme sur 5 à 1 femme sur 3 en âge de procréer, mais elle est souvent confondue avec des fibromes, une endométriose, ou des troubles menstruels dits « fonctionnels ».

Pendant longtemps, elle n’était diagnostiquée qu’après une ablation de l’utérus (hystérectomie). Aujourd’hui, grâce aux progrès de l’IRM pelvienne et de l’échographie pelvienne spécialisée, elle peut être repérée de manière non invasive. Mais cela nécessite un œil expérimenté et des examens ciblés.

Les symptômes de l’adénomyose

Les symptômes varient selon les femmes. Certaines n’ont aucun signe, d’autres souffrent intensément.

Les manifestations les plus courantes sont :

  • Des règles très abondantes (ménorragies), parfois avec des caillots.
  • Des douleurs pelviennes chroniques, pendant ou en dehors des règles.
  • Des douleurs pendant les rapports sexuels (dyspareunie).
  • Une fatigue importante liée aux pertes de sang (anémie).
  • Des troubles digestifs ou urinaires (moins fréquents).
  • Parfois, des difficultés à tomber enceinte ou des fausses couches à répétition.

Les douleurs et les saignements peuvent augmenter avec le temps. Cette maladie peut donc être progressive et très invalidante au quotidien.

Quelles sont les causes de l’adénomyose ?

Les origines exactes de l’adénomyose restent mal comprises. Plusieurs facteurs semblent impliqués :

  • Des antécédents de chirurgie utérine (césarienne, curetage…).
  • Des grossesses multiples.
  • Une inflammation chronique de l’utérus.
  • Un déséquilibre hormonal (hypersensibilité à l’œstrogène).
  • Une prédisposition génétique.

Comme pour l’endométriose, l’hypothèse d’un terrain hormonal ou immunitaire sensible est également explorée. Mais il n’existe pas encore d’explication unique et consensuelle.

Comment est-elle diagnostiquée ?

Le diagnostic d’adénomyose repose sur :

  • Un entretien médical précis pour identifier les symptômes.
  • Une échographie pelvienne endovaginale, de préférence réalisée par un professionnel formé.
  • Une IRM pelvienne, particulièrement efficace pour évaluer l’étendue de la maladie.

Une évaluation conjointe avec des spécialistes de l’endométriose est parfois nécessaire, car les deux maladies peuvent coexister.

Quels sont les traitements disponibles ?

Il n’existe pas de traitement curatif définitif de l’adénomyose, mais plusieurs solutions peuvent soulager les symptômes :

Traitements médicaux :

  • Contraception hormonale en continu (pilule, stérilet hormonal, implant) pour bloquer les règles.
  • Analogues de la GnRH (en seconde intention), qui induisent une ménopause temporaire.
  • Antalgiques et anti-inflammatoires pour soulager les douleurs.
  • Acide tranexamique pour réduire les règles abondantes.

Traitements chirurgicaux :

  • Chirurgie conservatrice : dans certains cas rares, on peut retirer une lésion focale sans toucher l’utérus.
  • Embolisation (traitement plus fréquent pour les fibromes, parfois proposé).
  • Hystérectomie (ablation de l’utérus) : aujourd’hui réservée aux formes sévères, invalidantes, et après échec de toutes les autres options, en accord avec la patiente.

Soins de support :

Comme pour l’endométriose, il est possible de recourir à :

  • L’activité physique adaptée.
  • Le yoga, le shiatsu, la sophrologie ou l’hypnose.
  • Un suivi psychologique.
  • Un accompagnement diététique pour réduire l’inflammation.

L’adénomyose peut avoir un impact important sur la qualité de vie : douleurs, fatigue, anémie, difficulté à travailler ou à concevoir… Elle peut aussi être vécue dans le silence, car peu de personnes en parlent.

Il est donc essentiel que chaque femme atteinte soit écoutée, crue, accompagnée. L’association A.I.M.E. milite pour une meilleure reconnaissance de cette pathologie, une prise en charge globale, et un accès égalitaire à l’information et aux soins.